Quelques vers, sortis ne nul part, et sans destinataire.
Le rideau s’élève, trois coups et me voilà
Il me semble avancer comme au milieu d’un
rêve
Mon coeur,
ma foi, et mes pensées
Sans aucune trêve me maintiennent en émoi
Je t'invite à danser, avant qu'on ne
m'achève
Je ris, vis, et souffre ; apprécie chaque
instant
Mais mon âme avilie déjà a peur du gouffre
— La fin
des temps et l'ordalie —
Voici que je m'essouffle à compter mes
printemps
Rampant dans la fange, une engeance en
sursis
Je persiffle et éructe et j'insulte les
anges
Le coeur
durci, la fin abrupte
Si je suis condamné, avant que de partir
Je n'ai
qu'un voeu, te profaner
Une
pomme ; et un baiser.
Marcel Shagi
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