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dimanche 10 octobre 2010

L'or ...


                                

 Ou les délires ethylisés que l'or ne manque pas de provoquer ...
 

  
L'Or ... 

L'or ne ment pas, traque le faux cil,
L'ornement patraque, le fossile ;
Etui comprimé de mes fées ;
Et tue, y compris mes deux méfaits.

Méfaits, ils sont verbaux ;
Images... Je ris d'un bucolique voulant de l'or, bon verseau
Mais, fait-il son vers beau ?
Imagerie d'imbu comique : volant dès lors, bon vers sot.

   Lorelei s'élevant, pire ; de sa voix qui ment  -jeu de sape- roua le choeur.
 L'or et l'ail, c'est le vampire de Savoie qui mange de sa proie le coeur.
 Lis ! qui de verre pare le pot éthéré ?

 L'or des foules rend ivre et serein,
 Liquide vert... Parle poète terré !
-L'or des fous le rendit vrai, ce rien.


Marcel Shagi et Anima Antris. 

4 commentaires:

  1. Sacrifier le poème à son vers millénaire, m'enfin !
    (Ceci dit, bel exercice, j'aime beaucoup.)

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  2. Eh bien ce genre d'exercice est passablement complexe. Il est donc affreusement difficile de parvenir à le dépasser totalement.

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  3. Certes, j'y souscris.
    Cependant, l'objectif n'était pas de dépasser cette forme, mais plutôt de s'y essayer, de s'y amuser, et -peut-être- de produire quelque chose d'à peu près valable.

    Merci pour le compliment.

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