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lundi 13 septembre 2010

La reprise ... enfin, le début de la reprise !

Après quelques temps d'absence (vacances obligent) nous revoici, Arman et moi même, à hanter la toile, et notamment ce café. Nul besoin de dire que nous avons un emploi du temps de ministre et que nous allons donc avoir besoin d'un peu de temps pour remettre le café littéraire à flots.

‎"Toute bonne chose a une fin", me dit-on, lorsque je parle de relancer le café. "Toute bonne chose a une fin, et peut être que votre café est arrivé à sa fin. C'est comme les vacances, on sait que c'était bien parce qu'on les regrette quand elles sont terminées". J'ai du mal avec cette idée. Certes, toute bonne chose a une fin, mais toute mauvaise chose en a également une ! D'ailleurs, tout ce qui a une fin a forcément eu un début. On peut donc en conclure que toute bonne chose a un début, ce qui est nettement plus optimiste comme pensée. D'ailleurs, qui a dit que les vacances étaient une bonne chose ?

La pensée unique, sans doute ; mais, je fustige la pensée unique -comme tout le monde, au passage (ce qui n'est pas dénué d'une certaine saveur [propre du paradoxe, me direz-vous] et nous permet de nous rendre compte à quel point toute tentative de rébellion est aujourd'hui vaine ; car on en vient, suite à un syllogisme aussi diabolique que bancal (à savoir que la société est en permanence en train de se critiquer et de se révolter contre elle même), à mettre hors-course, à rendre systématiquement nul et non avenu, caduque, même, toute voix qui oserait s'élever contre le système au motif -hilarant !- que, de toutes les manières, critiquer la société c'est à la mode (et donc fait intégralement partie du système) ; ce qui, justement, fait passer les vrais révolutionnaires -ô comble !- pour le fleuron de l'intelligentsia de la société, pour des membres, que dis-je, pour des théoriciens de la nomenklatura contre laquelle, et à juste titre, sans doute, ils croyaient s'élever- et affirme haut et fort que les vacances, c'est nul ! Le problème n'en demeure pas moins entier, objecterez-vous subitement, en roulant dans vos orbites caverneuses, les yeux éteints qui caractérisent votre triste regard bovin (l'adresse n'est pas ad hominem, rassurez-vous : je vous méprise tous également ; pas de chouchous !). Certes, vous répondrai-je alors, avec mon sourire le plus hypocrite et le plus colgate-pro ; mais au moins, j'aurais eu le mérite, et vous qui m'avez lu avec moi, d'avoir, pour une fois -et ce n'est pas coutume- tenté de réfléchir par moi même (et vous par vous même, puisqu'en me relisant je m'aperçois, non sans effroi, que comprendre ce qui vient d'être écrit relève déjà de l'effort et du défi) et que par cet acte isolé et vain je conchie, et vous qui me lisez êtes passibles de complicité de conchiage, le système que, de toutes manières, plus personne ne peut plus dénoncer.
 Tout ça pour dire que toute bonne chose a une fin, mais aussi, que toute mauvaise chose en a une, tout comme les bonnes choses ont également un début. Je persiste et signe en illustrant mon propos : ce soliloque (mauvaise chose) touche à sa fin et la douce quiétude (bonne chose) naîtra de son trépas. Et de même, la pause dans l'écriture de ce blog (mauvaise chose) est sur le point de se terminer alors que sa reprise (bonne chose) s'annonce prochaine et radieuse !

A bon entendeur, salut !
 

Marcel Shagi

1 commentaire:

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